Category | Hospital/Research Institute |
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Organization | Institut Marchoux |
Country | Mali |
Address | Institut Marchoux, BP 251, Bamako, Mali |
Telephone | 223 28 83 |
Fax | 223 95 63 |
L’Institut Central de la Lèpre de l’Afrique Occidentale Française, which began as L’Institut Marchoux, was re-established in 1931.
The first censuses of people with leprosy between 1925 and 1930 in the different territories of the AOF indicated that there were close to 20 000, a number that probably underestimated the reality, but was sufficient to show that it was endemic.
Taking up the propositions formulated in 1923 by Professor Marchoux, eminent leprologist and head of the Service de la Lèpre à l’Institut Pasteur de Paris, the international conferences in Bangkok (1930) and Manilla (1931) having recommended a more humane treatment of leprosy, was founded on respect for the rights and dignity of the sick.
By November 18, 1931, the Governor General Brévie created le Service de la Lèpre de l’AOF at Bamako because of its central position in terms of the territories of the federation.
The mission of the Service de Prophylaxie de la Lèpre is as follows:
· To detect the sick by means of doctors in the West African service by visiting individuals and groups
· To establish a survey of leprosy
· To provide treatment for the sick in sanatoria or local dispensaries
· To ensure medical surveillance in order to ensure effective treatment
This organisation was completed by the the creation of L’Institut Central de la Lèpre, which was charged to undertake research into the mode of contagion, the bacillus, the therapeutics, and the prevention of the disease.
The project to construct the Institute was planned from November 1931 to May 1932 by the Inspector Général des Services sanitaires de l’AOF under the direction of le Médecin-Général Inspector Sorel.
From J Languillon (Directeur de l’Institut et Chef de las Section “Lèpre” de OCCGE)
Pr. Abdel Kader Traoré, Directeur du CNAM, " Qu’est devenu l’Institut Marchoux?" Présentation du « Centre national d’appui à la lutte contre la maladie » (CNAM)
Historique
Construit en 1934, le Service prophylactique de la lèpre fut inauguré le 31 janvier 1935, sous l’appellation de l’Institut Central de la Lèpre de l’Afrique Occidentale Française et baptisé, en 1945, Institut Marchoux, en hommage au célèbre médecin bactériologiste français Emile Marchoux.
A partir de 1962, il devient Institut de Recherche de l’Organisation de Coordination et de Coopération pour la lutte contre les Grandes Endémies (OCCGE). En 1978, il acquit une stature internationale en devenant centre collaborateur de l’OMS, dans le cadre de la mise au point de la polychimiothérapie anti-lépreuse (PCT).
L’application des décisions de la 42 ème Session du conseil d’administration de l’OCCGE a conduit à la scission de l’Institut en deux entités distinctes :
· l’Observatoire de la Lèpre en Afrique (OLA), à vocation sous régionale
· l’Hôpital Marchoux, rétrocédé au Mali le 13 mars 1998
La création de l’Organisation Ouest Africaine de Santé (WAHO) par la fusion de la West African Health Community (WAHC) et l’OCCGE a eu pour conséquence la rétrocession des centres et instituts aux pays d’implantation, en décembre 2000.
L’atelier de consensus, tenu les 4 et 5 octobre 1999, dans le cadre du processus de rétrocession de l’OLA, préconisa la mise en place d’un pool unique de la lutte contre la lèpre regroupant l’OLA, l’hôpital Marchoux et le Programme National de lutte contre la Lèpre. La mise en oeuvre de cette recommandation débouchera sur la création par l’ordonnance n° 08/PRM du 10 février 2000 du Centre National de lutte contre la Lèpre.
Cependant, en raison de l’horizon très rapproché pour l’objectif d’élimination de la lèpre (2003) et des réformes engagées dans le cadre du Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS), principalement la réforme hospitalière et la restructuration de la Direction Nationale de la Santé Publique, avec un accent particulier sur le renforcement des capacités des structures périphériques, l’intégration de la lutte contre la maladie, il est vite apparu nécessaire de créer un centre couvrant un plus large spectre de maladies, en vue de mieux renforcer les capacités.
La nécessité donc de disposer d’une structure centrale d’appui aux services de santé périphériques à travers la formation continue et la recherche - action en matière de maladies prioritaires (VIH/SIDA, paludisme et maladies cibles du Programme Elargi de Vaccination), émergentes (Ebola, fièvre de la vallée de Rift, dengue hémorragique) et réermergentes (trypanosomiase humaine africaine, onchocercose et tuberculose) et autres maladies transmissibles constituant un problème de santé publique, était dès lors souhaitée afin de préserver les acquis dans ce domaine, mais aussi de disposer d’une capacité adéquate de réponse à toute épidémie ou résurgence de maladies auparavant maîtrisées.
La création du Centre National d’Appui à la lutte contre la maladie (CNAM) par l’ordonnance n° 036 P-RM du 15 Août 2001 répond à ce besoin. L’appui du CNAM à la lutte contre la maladie se fera surtout par des interventions stratégiques à savoir :
· l’élaboration et la mise en place de stratégies et d’outils de dépistage, de prévention des épidémies et de contrôle des maladies transmissibles
· la mise en place d’un « pôle d’excellence » de surveillance, de formation et de recherche sur les maladies transmissibles et les maladies de la peau
· le développement de la recherche vaccinale nationale (essais au laboratoire et de terrain) sur les maladies transmissibles
· le développement de nouvelles technologies adaptées à nos réalités de terrain
Missions au regard de son ordonnance de création
· formation médicale continue (F.M.C.)
· promotion de la recherche sur les maladies endémo-épidémiques
· maintien des acquis en matière de recherche de formation et de lutte contre : la lèpre, le paludisme, la tuberculose, les affections à VIH / SIDA, l’onchocercose, la trypanosomiase et autres pathologies apparentées
· développement des capacités
· recherche en matière de vaccinologie
· promotion de la coopération nationale et internationale
· appui aux structures sanitaires périphériques en matière de lutte contre la maladie
Statut Juridique
Le CNAM est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) rattaché au Secrétariat Général du Ministère de la Santé. Il a été créé par l’ordonnance n° 036 du 15 août 2001, né de la restructuration de l’Institut Marchoux. Le CNAM jouit d’une personnalité morale et de l’autonomie de gestion.
Instances
Les instances du CNAM sont :
· le Conseil d’Administration
· le Conseil de Gestion
· le Conseil Scientifique et Technique
Ressources
Dons, legs, recettes propres, ressources obtenus des projets des recherche et de formation.
N B Il ressort ce petit résumé que toutes activités lèpre / dermatologie de l’Institut Marchoux continueront comme précédemment, car elles ont été reprises dans le mandat du CNAM.
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