Category | Leprosarium |
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Country | Dutch Guiana |
Address | Domburg |
Current Address | Suriname |
Bethesda, sur la rive driote de la rivière Surinam, district de Domburg, à quatre heures de navigation de la capitale.
En 1899, au autre ordre religieux, la Mission moravienne protestante, fonda la léproserie « Bethesda » située sur la rive du Surinam, près de la léprosie officielle.
Ce nom désigne la léproserie fondée en 1899, par la « Société protestante de protection aux lépreux » de Surinam, et entretenue jusqu’à ce jour par les largesses de ses sociétaires.
Le but de cette société, fondée avec la collaboration des Réformistes, des Luthériens évangélistes et des missionnaires moraves de Paramaribo, est de protéger les lépreux protestants. Les missionnaires moraves qui dirigent l’établissement sont généralement Allemands. Le président actuel de la Mission morave à Paramaribo est M Mueller. Les infirmières sont Sœurs de la même Mission, l’une d’elles étant la Supérieure de l’établissement.
C’est une petite ville agricole, composée de divers pavillons et de quelques dizaines de cases, toutes en bois. Les résidences des lépreux se trouvent réunies dans un joli parc ; au bord de la ville, on trouve les champs destinés à la culture. Il est à remarquer que les installations de Bethesda offrent non seulement un grand confort, mais sont presque luxueuses.
Le règlement intérieur de « Bethesda », composé de 17 articles, établit le mode d’administration et les droits et devoirs des sœurs infirmières. La Sœur Supérieure est responsable de la pharmacie. Les achats des denrées alimentaires et la partie financiè relèvent de son adjointe. Une autre Sœur dirige la préparation et la distribution des aliments, dans une cuisine commune. Une autre Sœur, encore, dirigie la lingerie et l’atelier de couture.
Les malades de Bethesda reçoivent la visite de ceux de Chatillon le premier dimanche de chaque mois, de 9 h ½ à 11 heures. Il n’est pas permis aux malades d’une léproserie d’acheter ou de vendre un objet quelconque aux malades de la léproserie voisine. Il est prohibé d’une façon expresse aux malades de Bethesda d’élever ou de tenir chez eux des animaux domestiques, tels que chiens, chats, etc.
Tout lépreux – sauf les invalides – est obligé de nettoyer et d’ entretenir sa maison , sa véranda, ainsi que le jardin et le terrain qui l’entourent. Les malades se considèrent comme moralement obligés de s’aider mutuellement les uns les autres, quand le Directeur ou les Missionnaires les en sollicitent. Les malades ne réclament du reste aucun salaire pour travail exécuté au jardin, dans les ateliers ou à domicile, car le travail est considéré comme du devoir de tout individu valide qui, pour le surplus, en retire un bénéfice hygiénique marqué, comme un meilleur emploi de son temps.
De 1910 à 1921, le mouvement de la léproserie fut le suivant : 42, 47, 51, 56, 52, 45, 52, 53, 53, 52, et 62. Souza Araujo cited in III Conférence Internationale de La Lèpre (Strasbourg - 28 au 31 Juillet 1923). Paris: Librairie J-B Baillière et Fils, 1924: 413-16
For textual and historical references to this asylum